Et si nous profitions du calme (relatif 😉) de l’été pour prendre un peu de recul sur nos pratiques et essayer de les faire évoluer ? J’aime beaucoup la chronique « Répondre ou réagir », qui fait partie de la série « Trois minutes pour méditer » de Christophe André.
Dans cette petite chronique, Christophe André fait la distinction entre répondre et réagir.
Distinguer la réponse de la réaction
Ainsi, pour lui, « réagir c’est se comporter comme une bestiole, un chien de Pavlov. On me stimule. Je réagis. Alors que répondre c’est prendre le temps d’examiner ce qui se passe, de comprendre et de décider quelle est la meilleure attitude à adopter ».
Notre société promeut davantage la réactivité, on le sait…
Et, nous sommes d’ailleurs plus enclins à être dans la réaction, plus facile, plus rapide, que dans la réponse.
Nous sommes hyper-connectés, hyper-sollicités, et hyper-réactifs, comme en témoignent les chiffres clés de l’observatoire de l’infobésité.
- 144 e-mails par semaine sont gérés par les salariés
- 52% des e-mails ont une réponse en moins d’une heure !
- 31% des salariés envoient des mails après 20h plus de 50 soirs par an.
En d’autres termes, nous sommes happés par l’opérationnel, au détriment des actions de fond qui demandent du temps, certes, mais qui sont surtout davantage productives et valorisantes.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de faire évoluer tout ça 😊
Faire évoluer nos comportements
Face à une situation, nous pouvons commencer par nous poser cette question toute simple : « Suis-je dans la réponse ou dans la réaction ? » , ou comme, le préconise Christophe André, demandons-nous simplement :
« Suis-je obligé de répondre tout de suite à ce mail, ce SMS, ce coup de téléphone ? »
Quand on se pose vraiment la question, la réponse est bien souvent non.
Il est fréquemment possible de prendre du temps pour répondre.
Et d’agir à son niveau, pour ne pas entretenir une culture de la réaction.
Pour ma part, et malgré les contraintes fortes de la société et la pression à laquelle nous sommes tous plus ou moins soumis, je pense que c’est possible.
Je pense que nous avons encore un (petit ?) espace de liberté à préserver 😉
Et vous, qu’en pensez-vous ? Répondre ou réagir, dans quelle situation vous trouvez-vous le plus fréquemment ?
Contactez-moi et discutons-en !